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Histoire du village
A l'époque du Moyen - Âge :
En 728, la construction d’un oratoire consacré à la vierge par les moines Irlandais de l’Abbaye de Luxeuil (Haute-Saône) est à l'origine de la première mention officielle du village de Sainte-Marie.
Veroreille (Varoreille, Velloreille, Villa Aurelii) était situé entre Sainte-Marie et Montenois au lieu-dit actuel Valoreille. Ce village dépendait pour moitié de la principauté de Montbéliard et pour l'autre de la seigneurie du Châtelot.
En 1118, première mention vérifiée, Sainte-Marie dépend du Comté de Montbéliard.
En 1133, il existait un Otton de Velloreille, cité comme témoin de la fondation de l'abbaye de Lieu-Croissant. Le même nom est encore cité en 1162 dans un acte passé par Jean, prieur de Lanthenans.
En février 1298, Guy IV de Granges dit Guyot de Grammont, fils de Guillaume IV de Granges, faisait hommage à Renaud de Montbéliard pour ce que Falques, dame de Silley, tenait de lui à « Onans et Velloreille ».
XVème siècle, le secteur souffre du passage des troupes de Guise, mais Sainte-Marie est moins touché que d’autres villages, seule une maison aurait été brulée.
En 1410, le fief était réuni par les sires de Grammont à leurs possessions.
18 mai 1431, la Comtesse Henriette de Montfaucon affranchit les habitants.
Les temps modernes :
En 1622, il rejoint le domaine de la principauté de Montbéliard. Le village disparait en 1636 lors de l'entrée des troupes impériales en Franche-Comté. Les villageois, il ne restait que cinq à huit familles, se réfugieront à Sainte-Marie qui annexera leurs terres.
Pendant la guerre de 30 ans (1618-1648), quelques familles viennent s’y établir. Le hameau Valoreille est rasé et ses habitants viennent grossir Sainte-Marie. Quelques ruines subsistent. A la fin du 17ème siècle, le pays est rattaché à la France par l’annexion de la Franche-Comté.
En 1676 durant 3 ans, occupation française avec son lot d’exactions et en 1697, restitution de la commune au Prince de Montbéliard.
En 1793, rattachement de Sainte-Marie à la France.
En 1870-1871, invasion des Prussiens dans le secteur jusqu’à la victoire de Bourbaki sur les Prussiens qui battent en retraite.
L'époque contemporaine :
En 1918, la commune change de nom pour éviter toute confusion avec d’autres communes qui ont une dénomination identique. Le conseil municipal de l'époque décide de compléter le nom de la commune. Elle s’appellera : SAINTE-MARIE LES MONTBÉLIARD.
En 1944, Sainte-Marie est le siège de combats et subit le tir de l’artillerie des alliés pour chasser l’ennemi. Le village a reçu plus de 1 400 obus, 10 maisons sont complètement détruites, le Temple est touché et on dénombre 4 victimes civiles.
Le 16 novembre 1944 vers 16h00, libération de la commune après de violents combats, par l’armée française, la 5ème DB et le régiment de tirailleurs marocains.
En 1945, SAINTE-MARIE s’est vu décerné le diplôme de croix de guerre avec étoile de bronze et citation à l’ordre de la Nation par rapport aux dégâts et aux événements subits durant la libération.
80 ans de la libération de Sainte-Marie: Hommage à nos héros:
Le 16 novembre 2024, de nombreux habitants de Sainte-Marie, accompagnés de citoyens, d'élus et de militaires, se sont rassemblés pour commémorer le 80e anniversaire de la libération de notre village. Cet événement historique, survenu le 16 novembre 1944, reste gravé dans nos mémoires.Le temps était de saison : fraîcheur, humidité et brouillard enveloppaient le village, ajoutant une dimension solennelle à cette journée de souvenir. Pour marquer l'importance de cette initiative mémorielle, une foule importante accompagnée de véhicules d'époque et des musiciens de la clique d’Etouvans, a réalisé une courte marche jusqu'au monument des morts pour la France.
Le maire, Gérald Grosclaude, a pris la parole pour rendre hommage aux braves qui ont accompli ces actes héroïques. Dans son discours poignant, il a rappelé :
« Après une longue nuit d’attente, le Lieutenant De Salins, à la tête d’un détachement de chars, reçoit son ordre de mission : Offensive sur Sainte-Marie. Dès la fin du tir d’artillerie, il traversera un champ de mines non déminé, s’engagera sur la piste à travers "le Chénois" et attaquera par surprise la lisière du village au niveau du cimetière… »
Cette commémoration a été un moment fort de recueillement et de gratitude envers ceux qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté. Que leur mémoire soit à jamais honorée.
Discours de Mr Le Maire lors de la Cérémonie
